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(Photos FMR Travelblog reportage Luberon novembre 2019) Pont à Coquille
Un décor inattendu dans la combe de Lourmarin
Le « bout du monde ». Et oui, après 30 minutes de voiture, nous y sommes ! Le lieu de notre rendez-vous est un petit parking au pied d’impressionnantes falaises rectilignes bordées d’une rivière sitée entre Bonnieux et Lourmarin.
C’est ici que nous attend Fabrice, notre guide de randonnée. Il va nous conduire à travers la vallée de l’Aiguebrun à la découverte des trésors cachés du Grand Luberon au coeur de la Provence.
François et Pierrette, nos amis retraités et campings-caristes, sont impatients et heureux. Originaires du Jura, ils partagent le goût que mon mari Hervé et moi-même cultivons pour les escapades en pleine nature. Nous travaillons dans la région lyonnaise et nous avons régulièrement besoin de nous déconnecter !
Les falaises de Buoux : vertige de l’amour
Notre sac à dos contient les indispensables de toute randonnée : en-cas, bouteille d’eau et casquette. Nous avons chaussé nos bottes de 7 lieues, des chaussures de marche avec une semelle confortable pour arpenter les chemins caladés et les sentiers forestiers.
Notre première grimpette dure plusieurs minutes mais nous n’avons pas le souffle coupé car le rythme de notre petite équipe est constant.
Le sentier est très abordable même si nous avons tous plus ou moins dépassé les 50 printemps ! En quelques efforts, nous voici éblouis, au sommet des mythiques Falaises de Buoux qui affichent de 30 à 120 mètres de hauteur.
Nous saluons le Rocher de l’Indien et évoquons les amateurs d’escalade qui le tutoient pour des descentes en rappel.
Verdoyante vallée de l’Aiguebrun
Fabrice est un guide nature enthousiaste. Il nous livre tous les secrets de la flore et de la faune de la vallée de l’Aiguebrun. Nos 3 heures de marche sont ainsi émaillées de « Oh » et de « Ah ! » car :
· Nous apprenons à reconnaître le nombril de Vénus, une délicate plante sauvage et comestible qui pousse dans les rochers,
· Nous croisons la route de chênes centenaires et de peupliers noirs,
· Nous apercevons une famille d’aigles qui plane dans le ciel azur du Luberon,
· Nous traversons les pittoresques villages de Chantemerle et de Sivergues où le temps semble s’être arrêté,
· Nous apprécions la variété du paysage, entre plateaux, garrigue, forêt humide et rivière.
A notre arrivée, notre ami François ne peut pas résister à l’appel de l’Aiguebrun. Il offre une trempette vivifiante à ses pieds dans une eau qui affiche 13 petits degrés !
Nos encouragements l’accompagnent tandis que Pierrette lance avec entrain : « Voilà exactement ce dont j’avais besoin pour me ressourcer ! »
Le joyau du jour
La rivière l’Aiguebrun est le rafraichissant fil conducteur de cette randonnée. Longue de 23 kilomètres, elle prend sa source dans le Vaucluse et traverse 8 communes du Luberon avant de se jeter dans la Durance.
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Informations pratiques sur Vallée de l'Aiguebrun en Luberon, bouffée d'air et grands espaces !
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